Interview Paul Veulemans

Le point de vue des employés: Paul Veulemans

Malgré le fait qu’il ait atteint l’âge de départ à la retraite, Paul Veulemans a choisi de continuer à travailler pour VPD. Découvrez ci-dessous l'interview de Paul, un homme passionné qui n'envisage pas du tout sa retraite et veut continuer à travailler tant qu’il en a envie.

Comment as-tu rejoint VPD ?

Paul Veulemans : « Plutôt par hasard. Après une carrière de près de 20 ans à la STIB, j'ai été remercié avec une indemnité de départ. J'y avais un emploi plutôt administratif, j'étais responsable de tout ce qui concernait le personnel et les restaurants. Ce service a été externalisé et mon poste est devenu superflu. J'ai donc décidé de me retrousser les manches et de prendre une toute nouvelle direction. C'est ainsi que j'ai rejoint VPD et que je suis devenu chauffeur de camion. Je travaille chez VPD depuis 1992, cela fait plus de 30 ans maintenant. »

En quoi consiste ton rôle ?

Paul Veulemans : « Au départ, je travaillais comme chauffeur de camion, mais au fil des années, j'ai occupé de nombreuses fonctions au sein de l'entreprise. J'ai travaillé un moment dans l'entrepôt, à la planification et jusqu'à récemment, j'étais gestionnaire de flotte. Maintenant, j'aide principalement les collègues plus jeunes. Avec mes nombreuses années d'expérience, je peux les aider facilement et me rendre très utile. Actuellement, je participe à l'entretien des véhicules, j'assiste les collègues lors des interventions, en cas de pannes ou d'accidents, et je participe à la gestion des chauffeurs. Leurs documents doivent être en ordre. Ils doivent renouveler leur permis de conduire tous les 5 ans et suivre des formations de recyclage pour rester à niveau dans leur métier. »

PAS ENCORE PRÊT POUR LA PENSION

Pourquoi choisis-tu de continuer à travailler, malgré avoir atteint l’âge de départ à la retraite, et pourquoi chez VPD ?

Paul Veulemans : « Je ne suis pas encore prêt à rester à la maison tous les jours. Je préfère rester actif et côtoyer les autres. J'aime surtout rester occupé. Je travaille maintenant à temps partiel, ce qui me permet de maintenir un bon équilibre entre mon travail et ma vie privée. De cette façon, je reste également en contact avec la société.

Je vois aussi un peu VPD comme mon enfant. J'étais là depuis le début et j'ai vu l'entreprise évoluer énormément au fil des ans. VPD est devenu une passion pour moi après toutes ces années. J'ai aussi l'impression que mon travail chez VPD n'est pas encore vraiment terminé.

Ce qui m'intéresse énormément, c'est l'électrification des véhicules et la stratégie durable de VPD. Je ne suis peut-être plus tout jeune, mais j'aime suivre l’évolution des nouvelles technologies. J'ai également participé à des essais de véhicules électriques, c'était très intéressant de pouvoir le faire.

À partir de mes 51 ans, j'ai eu l'opportunité de travailler à temps partiel chez VPD afin de m'occuper de mes parents qui étaient malades. J'étais célibataire et j'avais accueilli mes parents à la maison car ils avaient besoin d'aide. Je les ai soignés jusqu'au décès de mon père. Je pense aussi que le fait de travailler moins à partir de mes 51 ans m'a permis de ne pas me sentir épuisé aussi rapidement sur le plan énergétique, il me reste des réserves (rires). »

 

 

« Mon travail, c’est mon hobby »

Qu'est-ce que tu affectionnes dans ton rôle ?

Paul Veulemans : « J'ai toujours eu énormément d'intérêt pour les moteurs et les voitures. La technique, la mécanique et l'évolution des camions me passionnent énormément. Mon travail, c’est est mon hobby. »

Pourquoi aimes-tu tant ton travail ?

Paul Veulemans : « C'est difficile à dire. Je suis plutôt le genre d'homme qui préfère être dans le feu de l’action plutôt que de faire des tâches administratives. »

As-tu d'autres hobbies en dehors de VPD ?

Paul Veulemans : « Les voitures et les motos sont ma passion depuis mon enfance. Dans ma jeunesse, j'ai même fait de la course automobile. Je reste toujours au courant de l'actualité du sport automobile et de la moto. Quand j’avais la trentaine, j'ai découvert les chevaux, et j'ai appris à monter à cheval. J'ai fait cela pendant 25 ans, j’ai fait de la compétition jusqu'au niveau national. »

Que pense ta famille du fait que tu continues à travailler malgré la pension ?

Paul Veulemans : « Je suis resté célibataire pendant longtemps et j'ai soigné mes parents. Lorsque mon père est décédé et que ma mère est allée dans une maison de repos, j'ai rencontré ma femme qui y travaillait comme aide-soignante. Nous sommes mariés depuis 9 ans maintenant. Ma femme n'a aucun problème avec le fait que je continue à travailler. Elle sait que je trouverais difficile de rester à la maison toute la journée. »

 

UNE EXCELLENTE AMBIANCE DE TRAVAIL

Pourquoi aimes-tu tant travailler chez VPD ? Quels sont les avantages de travailler chez VPD ?

Paul Veulemans : « Ce qui est important pour moi, c'est l'ambiance de travail. Ce n'a pas toujours été facile, mais plus je travaillais chez VPD, mieux je me sentais dans ma peau. J'ai toujours eu un bon contact avec les responsables. Et je me suis senti considéré. Lorsque j'ai décidé il y a quelques années d'accueillir mes parents à la maison pour les soigner, ce n'était pas un problème et j'ai pu commencer à travailler à temps partiel entre mes 51 et mes 65 ans. S’il y avait un problème, je pouvais toujours m'adresser à quelqu'un. Je trouve qu'il règne une bonne ambiance entre les collègues. Le travail idéal n'existe pas, mais si vous faites des compromis et que vous communiquez en cas de problèmes, cela résout beaucoup de choses. »

Avec autant d'années d'expérience chez VPD, tu as sûrement quelques anecdotes amusantes à raconter ?

Paul Veulemans : « Parfois, les gens me disent que je devrais écrire un livre ! En plus de 30 ans, il se passe forcément de nombreuses choses. Une chose que je n'oublierai jamais, c'est un chauffeur qui s'était embourbé avec son camion dans une forêt. Il devait livrer à l'entrée d'une forêt et est parti avec un accompagnateur. Après la livraison, le chauffeur a traversé la forêt pour se rendre à une ferme de l'autre côté, au lieu de faire marche arrière. Il a complètement coincé le camion dans la forêt. Nous avons travaillé pendant des heures avec une équipe de dépannage pour sortir le camion, avec toutes les conséquences que cela implique. »

 

As-tu des conseils à donner à VPD ?

Paul Veulemans : « La communication interne est bien meilleure qu'auparavant, mais il y a toujours de la place pour l'optimisation. Je pense aussi que certains collègues qui effectuent un travail administratif manquent d'expérience pratique. Autrefois, par exemple, un planificateur était quelqu'un qui avait travaillé en tant que chauffeur, maintenant c'est quelqu'un qui a étudié et a des connaissances théoriques, mais n'a pas d'expérience pratique et n'a pas conduit de camion ou de camionnette. Je pense que ce serait très instructif de les envoyer sur la route pour qu'ils puissent comprendre comment tout cela fonctionne en réalité. »

 

Comment envisages-tu l’avenir ?

Paul Veulemans : « À terme, prendre ma pension (rires). Je viens de fêter mes 69 ans, mais tant que ma santé me le permet, j'aimerais continuer à travailler chez VPD. Tant que ça me botte, je continue. J’ai trop envie de continuer pour m’arrêter maintenant. »

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